Selon l’ONG, plus de 100 ouvriers étrangers, qui participent à la construction des infrastructures pour la coupe du monde de football, ont souffert
Selon l’ONG, plus de 100 ouvriers étrangers, qui participent à la construction des infrastructures pour la coupe du monde de football, ont souffert d’abus flagrants et systématiques. L’entreprise qui les emploie aurait menti sur le montant de leurs salaires, d’autres n’ont pas été payés, sans parler des conditions d’hébergement.
Audrey Gaughran, d’Amnesty International, interpelle la FIFA : “la FIFA peut faire beaucoup et a une responsabilité. C’est une importante entreprise que d’accorder la coupe du monde. Une entreprise accordée à un pays où les travailleurs migrants sont victimes d’abus systématique du droit du travail. La FIFA doit donc agir en fonction des risques d’abus encourus par les ouvriers contractés pour le Mondial.”
Toujours selon le rapport publié hier, la plupart des travailleurs ont vu leurs passeports confisqués et ne peuvent donc plus quitter les pays. Des accusations rejetées en bloc par l‘émirat.