Cet attentat coïncidait avec une rare visite du Premier ministre turc ce vendredi dans cette ville peuplée majoritairement de Kurdes.
En Turquie, le PKK a revendiqué l’attentat à la voiture piégée qui a fait sept morts et plusieurs blessés jeudi à Diyarbakır. La plupart des victimes sont des policiers, qui étaient directement visés.
Cet attentat coïncidait avec une rare visite du Premier ministre turc, ce vendredi, dans cette ville peuplée majoritairement de Kurdes. Dans un discours enflammé, Ahmet Davutoğlu a assuré que son gouvernement ne se laisserait pas intimider par les terroristes. “Nous n’avions pas peur, nous n’avons pas peur et nous n’aurons pas peur. Nous étions ici, nous sommes ici et nous resterons ici. Le jour où Dieu réclamera ma vie, j’aimerais qu’il la prenne ici à Diyarbakır, au milieu de mes frères kurdes.”
En représailles à cet attentat, l’aviation turque a bombardé des camps d’entraînement du PKK dans le nord de l’Irak. Douze avions de chasse ont participé à ces raids.
Après plus de deux ans de cessez-le-feu, le conflit kurde a repris de plus belle l‘été dernier. L’armée turque mène depuis plusieurs mois une offensive contre les militants kurdes dans les villes du sud-est de la Turquie, dont Diyarbakır. Des opérations qui ont déjà fait plusieurs centaines de morts