La menace du "terrorisme nucléaire" pour clore le sommet de Washington

La menace du "terrorisme nucléaire" pour clore le sommet de Washington
Par Cecile Mathy avec agences
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A l'issue du sommet sur la sûreté nucléaire à Washington, Barack Obama a mis en garde le monde contre le risque du "terrorisme nucléaire". Une menace qui ne doit pas être sous-estimée pour Fran

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En 2009 à Prague, Barack Obama rêvait d’un monde débarrassé de ses armes nucléaires. Deux mandats à la Maison Blanche plus tard, il alerte la communauté internationale sur les dangers du “terrorisme nucléaire” : une menace au spectre protéiforme qui évolue sans cesse.

Pour François Hollande, il ne faut pas “sous-estimer” la menace

Retrouvez ci-dessous la déclaration de François Hollande au sommet de Washington :

“Il ne s'agit pas de surestimer la menace mais le plus grave serait de la sous-estimer” #NSS2016https://t.co/Sgd5GzTcMY

— Élysée (@Elysee) April 1, 2016

Al-Qaïda, depuis une décennie, et désormais “les fous” de l’Etat Islamique semblent chercher à se procurer des matériaux radioactifs ou à pénétrer des sites nucléaires.

Le président américain a estimé qu’il y avait “toujours beaucoup de matériaux nucléaires et radioactifs dans le monde” qui devaient “être sécurisés”.
“Les stocks de plutonium s’accroissent, les arsenaux nucléaires sont en expansion dans certaines pays, ce qui veut dire que le nombre de petites armes nucléaires tactiques susceptibles d‘être volées augmente”, a ajouté Barack Obama.

Neuf Etats disposeraient d’engins nucléaires dans le monde, pour un stock d’environ 5000 armes.

Depuis la mise en place de ces sommets sur la sûreté nucléaire et les traités de non-prolifération, le président des Etats-Unis estime que 138 tonnes d’uranium enrichi ont été détruites.

“We’ve eliminated some 138 tons of our surplus highly enriched uranium” —POTUS</a>: <a href="https://t.co/QyBNjAvu7G">https://t.co/QyBNjAvu7G</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/NuclearSecuritySummit?src=hash">#NuclearSecuritySummit</a></p>&mdash; The White House (WhiteHouse) April 1, 2016

Une meilleure collaboration des services de renseignement

“J’ai invité toutes les nations représentées à ce sommet sur la sécurité nucléaire à engager une discussion plus large entre nos services de renseignement et de sécurité pour déterminer comment nous pourrions améliorer le partage d’informations pour éviter tout type d’attaque terroriste, et en particulier celles qui pourraient utiliser des armes de destruction massive”, a déclaré le locataire de la Maison Blanche.

Sur les réseaux sociaux, la Maison Blanche a mis en valeur les réflexions de David Cameron et de François Hollande sur la sûreté nucléaire : des réflexions qui se trouvent être très élogieuses envers Barack Obama.

“Presidents & prime ministers can learn from each other” —David_Cameron</a><br>Watch him & <a href="https://twitter.com/fhollande">FHollande on #NuclearSecurity: https://t.co/7qx3q9VkJn

— The White House (@WhiteHouse) April 1, 2016

Obama tacle Trump

Barack Obama s’en est également pris à Donald Trump qui a suggéré au Japon et à la Corée du Sud de se doter de l’arme nucléaire pour faire face à la Corée du Nord. Le président des Etats-Unis a sous-entendu qu’il ne “connaissait pas grand chose” à la politique étrangère.

Manifestations à l’extérieur

A l’extérieur, des dizaines de manifestants ont appelé la cinquantaine de leaders mondiaux à œuvrer pour la fin du nucléaire. D’autres ont profité du sommet pour exposer des griefs spécifiques envers certains dirigeants, notamment de l’Inde ou de la Chine.

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