L'actuelle présidente reste sous la menace d'une procédure de destitution lancée par des députés de l'opposition, qui l'accusent d'avoir maquillé les comptes publics.
Au Brésil, l’ex-chef de l’Etat, Luiz Inacio Lula da Silva, poursuit sa campagne de soutien en faveur de Dilma Rousseff. L’actuelle présidente reste sous la menace d’une procédure de destitution lancée par des députés de l’opposition, qui l’accusent d’avoir maquillé les comptes publics en 2014 pour favoriser ainsi sa réélection.
S’exprimant devant ses partisans près de São Paulo, Lula a insisté sur le caractère illégal de cette procédure : “L’opposition veut renverser le gouvernement, et pour y parvenir, elle a trouvé le moyen le plus sale. Car, s’il est vrai que l’impeachment est dans la Constitution, il ne peut s’appliquer seulement en cas de responsabilité pénale, ce qui n’est pas le cas pour Dilma.”
Les députés pourraient se prononcer d’ici dix jours sur cette procédure de destitution, qui doit être approuvée par une majorité des deux tiers. Malgré la tempête, Dilma Rousseff fait bloc, en dépit d’une cote de popularité à un niveau bas historiquement et du scandale de corruption Petrobras, qui éclabousse sa majorité, et plus généralement la sphère politique et économique au Brésil.