Les services secrets allemands étaient-ils au courant des activités d'un groupe néo-nazi, soupçonné de plusieurs meurtres à caractère raciste dans les années 2000.
Les services secrets allemands étaient-ils au courant des activités d’un groupe néo-nazi, soupçonné de plusieurs meurtres à caractère raciste dans les années 2000 ? Beate Zschäpe comparaît depuis bientôt trois ans devant la justice pour répondre de ces crimes. Elle est la seule survivante du trio qui composait le groupuscule ‘‘Clandestinité nationale-socialiste” (Nationalsozialistischer Untergrund). Ses deux complices présumés s‘étaient suicidés en 2011, en pleine cavale.
Le groupe est accusé d’avoir commis dix meurtres dans différentes villes d’Allemagne sur une durée de sept ans. La plupart des victimes étaient des immigrés turcs. Un Grec et une policière avaient également été tués.
Selon de nouvelles informations des médias allemands, deux des membres du groupe auraient travaillé, au moment des faits, pour un informateur des services secrets. Parmi eux, Beate Zschäpe, la seule de ce trio à faire face aujourd’hui à la justice, dans un procès long, et complexe. Elle nie toute responsabilité dans ces meurtres.