Syrie : jour de vote sur fond de divisions et de violences

Syrie : jour de vote sur fond de divisions et de violences
Par Euronews
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Bachar el-Assad a voté. Les images de la télévision publique syrienne montrent sur fond d’envolées musicales le président syrien glissant son

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Bachar el-Assad a voté.
Les images de la télévision publique syrienne montrent sur fond d’envolées musicales le président syrien glissant son bulletin dans l’urne à la bibliothèque nationale, place des Omeyyades, à Damas.

Il s’agit du second scrutin depuis le début de la guerre il y a un peu plus de 5 ans.

Un scrutin qualifié d’“illégitime” par l’opposition, et qui se tient dans un pays toujours dévasté par les violences, malgré la trêve entrée en vigueur le 27 février dernier.

“Il est clair que le terrorisme a détruit des infrastructures, a fait couler beaucoup de sang mais il n’a pas pu atteindre son but qui était la destruction de l’infrastructure principale de la Syrie : son identité nationale, a déclaré Bachar el-Assad en sortant du bureau de vote. Par conséquent,ceux qui soutiennent les terroristes se sont engagés dans une voie parallèle, sous couvert de politique, afin de détruire cette infrastructure, cette identité nationale représentée dans la constitution.”

3500 candidats briguent les 250 sièges de députés. Si peu de suspense entoure ces élections, dans un pays où le pouvoir est aux mains du parti Baas depuis plus de 50 ans, certains électeurs affichent l’espoir : “ Ce qu’on demande en premier, c’est une vie normale, car on vie une vie pourrie”, clame une Damascène.

“ Je souhaite que les réfugiés reviennent et que les prix soient plus bas, comme avant la guerre”, témoigne un autre électeur dans la capitale syrienne.

“Mon vote, c’est une arme contre nos ennemis. Je suis là pour continuer la résistance, qui dure depuis 5 ans. Je soutiens l’armée syrienne”, lâche un jeune homme proche du régime.

Seule une portion réduite de sélecteurs syriens pourront s’exprimer. Des régions comme Raqqa et Idlib échappent au régime qui ne contrôlent qu’un tiers du territoire.

Avec une opposition qui vilipende ce scrutin et quelque 5 millions de réfugiés hors du pays, ils ne seraient finalement que 5 millions à pouvoir voter pour une population estimée à 22 millions d’habitants.

Aec AFP

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