Ibrahim al-Hussein a 27 ans, il est Syrien et mardi prochain, il va porter la flamme olympique à travers un camp de réfugiés d’Athènes. La flamme
Ibrahim al-Hussein a 27 ans, il est Syrien et mardi prochain, il va porter la flamme olympique à travers un camp de réfugiés d’Athènes.
La flamme doit être remise la semaine au Brésil et le geste a été décidé en soutien aux réfugiés, dont une équipe participera aux Jeux de Rio sous la bannière olympique. Pour l’heure, 43 athlètes ont été sélectionnés.
Ibrahim al-Hussein, lui, participera au relais de la flamme olympique. Il est arrivé en Grèce il y a deux ans, après avoir perdu sa jambe droite au cours d’un bombardement sur Deir ez-Zor, la ville où il habitait.
“Il m’a fallu 20 ans pour réaliser mon rêve” dit-il. “J’ai toujours rêvé de participer aux Jeux olympiques. Et j’en suis là aujourd’hui, j’ai même atteint un but encore plus élevé : je vais avoir l’honneur de porter la flamme. C’est le symbole et l’honneur de cette compétition.”
Ibrahim al-Hussein a pris un canot pneumatique pour rejoindre la Grèce, des mois avant le flux de migrants de l’année dernière.
Le jeune homme travaillait en Syrie comme électricien. Il avait reçu des médailles en natation et en judo et continue de suivre un entraînement sportif très soutenu.