Les condamnations se multiplient après les raids aériens qui ont frappé hier un camp de déplacés dans le nord de la Syrie. Le bilan fait état d'une trentaine de morts. On ignore, à ce stade, qu
Nous sommes des déplacés. Ils ont brûlé des gens ici, ils ont incendié des tentes.
Les condamnations se multiplient après les raids aériens qui ont frappé hier un camp de déplacés dans le nord de la Syrie, près de la frontière turque. Le bilan fait état d’une trentaine de morts et de dizaines de blessés. On ignore à ce stade, qui est à l’origine de ces frappes. Les partisans des rebelles accusent les avions du régime de Bachar al-Assad.
“Nous sommes des déplacés, dit un rescapé. Ils ont brûlé des gens ici, ils ont incendié des tentes.
“Il y a un feu dans le camp, explique ce sauveteur. Quelques tentes ont brûlé. Il y avait un corps, ici probablement celui d’une femme. Nous l’avons transporté vers l’hôpital de Bab al-Hawa.”
Ce camp est situé dans un secteur contrôlé par le Front al-Nosra, qui est exclu de l’accord de la trêve, à l’instar des djihadistes du groupe Etat islamique. Les Nations Unies ont réclamé l’ouverture d’une enquête.
Par ailleurs, les rebelles islamistes ont repris le contrôle de la localité de Khan Thoumane près d’Alep, au terme d’une bataille qui a fait plus de 70 morts.