Finalement, en France, si la loi travail est adoptée, ce sera par un passage en force. Le Premier ministre Manuel Valls a dégainé ce mardi l’article
Finalement, en France, si la loi travail est adoptée, ce sera par un passage en force. Le Premier ministre Manuel Valls a dégainé ce mardi l’article 49.3 de la Constitution devant l’Assemblée, à l’occasion de la séance des questions au gouvernement. Cela signifie qu’il n’y aura pas de vote sur le texte. Il a défendu une nouvelle fois cette loi si controversée.
“Je le fais, nous le faisons car nous avons la conviction que ce projet agit pour l’emploi durable, pour faire entrer sur le marché du travail celles et ceux qui en sont exclus et pour que, notamment, nos petites entreprises puissent embaucher. Ce projet de loi donne de la souplesse, de la réactivité à nos entreprises” a-t-il déclaré.
#LoiTravail : le Premier ministre justifie le recours au 49-3 et engage la responsabilité du gouvernement https://t.co/H9aLrDGMrT
— France Info (@franceinfo) 10 mai 2016
Manuel Valls officialise le recours à l'article 49-3 pour faire adopter la loi Travail https://t.co/3Tzmt79m5n
— Le HuffPost (@LeHuffPost) 10 mai 2016
Projet de loi travail : le conseil des ministres autorise Manuel Valls à recourir au 49-3 https://t.co/85PLVBAIDY
— Le Monde (@lemondefr) 10 mai 2016
Ce texte a provoqué de nombreuses manifestations des syndicats et des organisations étudiantes depuis plus de deux mois.
L’opposition de droite a aussitôt déposé une motion de censure. Dans le cas très théorique où cette motion serait adoptée, la loi ne serait pas adoptée et le gouvernement serait contraint de démissionner.
Après le 49-3 sur la loi travail, la motion de censure a-t-elle une chance d'être adoptée? https://t.co/1UhqXHbO5T
— Le HuffPost (@LeHuffPost) 10 mai 2016