Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

À vendre : éléphants et lions cause sécheresse

À vendre : éléphants et lions cause sécheresse
Tous droits réservés 
Par Euronews
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Pas assez d’eau, pas assez de récoltes. Le Zimbabwe fait face à une terrible sécheresse. Selon l’ONU, le pays a besoin de 250 millions d’euros pour

PUBLICITÉ

Pas assez d’eau, pas assez de récoltes. Le Zimbabwe fait face à une terrible sécheresse. Selon l’ONU, le pays a besoin de 250 millions d’euros pour nourrir 4,5 millions de personnes. Alors pour récolter de l’argent, le Zimbabwe a décidé de mettre en vente ses animaux sauvages. Le pays espère ainsi leur sauver la vie.

“Nous n’avons pas assez d’eau pour prendre soin de nos animaux sauvages”, regrette Emmanuel Fundira, organisateur de safaris. “Et nous n’avons pas non plus les pâturages nécessaires. Dans certaines zones, nous savons donc que l’on risque de perdre des animaux”.

Le gouvernement s’est uniquement adressé aux potentiels acheteurs zimbabwéens. Mais la perspective de voir partir des animaux à l‘étranger inquiète les scientifiques.

“Au niveau national, je ne vois pas qui au Zimbabwe aurait assez d’argent pour acheter des animaux sauvages”, explique Johnny Rodriguez, directeur du Zimbabwe Conservation Trust. “Si tout cela n’est qu’une excuse pour les exporter à l‘étranger, alors je crois que c’est un gros problème. Parce que la place de ces animaux sauvages est ici en Afrique”.

Il y a plusieurs mois, le Zimbabwe a annoncé la vente d’animaux sauvages à la Chine. Une transaction qui, pour les ONG, les condamne à une vie entière de traitements inhumains

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

La sécheresse s'aggrave au Zimbabwe

Zimbabwe: Mugabe veut nationaliser l'industrie du diamant

Afghanistan : les ONG face à l'urgence après le séisme, les besoins restent "immenses"