Dilma Rousseff se battra jusqu'au bout contre la procédure de destitution. Écartée du pouvoir après le vote du Sénat, elle dénonce un coup d'Etat, une injustice.
C’est une Dilma Rousseff combattive, déterminée, qui s’est exprimée à la télévision, après sa mise à l‘écart du pouvoir suite au vote du Sénat approuvant l’ouverture d’une procédure de destitution pour “crime de responsabilité”.
Dilma Rousseff a de nouveau dénoncé un “coup d’Etat”, une “injustice”, se disant victime d’une “farce judiciaire”. Elle appelle les Brésiliens à se mobiliser contre ce qu’elle estime être une atteinte à la démocratie, à la souveraineté des quelque 54 millions d‘électeurs qu’ils l’ont porté pouvoir.
Pour Dilma Rousseff, l’arrivée d’un gouvernement non élu constitue “le plus grand risque pour le pays”.
Elle va être remplacée par le vice-président Michel Temer, en attendant le jugement final des sénateurs qui pourrait intervenir dans six mois.