Nissan prend le contrôle de Mitsubishi Motors

Nissan prend le contrôle de Mitsubishi Motors
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Par Anne Glémarec avec AFP, Reuters
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Le constructeur automobile nippon compte sur l'aura de l'Alliance Renault-Nissan pour surmonter le scandale de fraude aux performances énergétiques.

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Nissan vole à la rescousse de Mitsubishi Motors. Le groupe automobile japonais va acquérir 34% de son compatriote, prenant de fait son contrôle, pour 1,9 milliard d’euros. C’est moitié moins que ce qu’aurait dû débourser Nissan avant que n‘éclate le scandale des tests truqués.

Une alliance à la Renault-Nissan

Ce rapprochement devrait aboutir d’ici octobre. Il permettra de dégager des économies tout en respectant l’identité de chacun. Citant en exemple l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, son patron, s’y est engagé : “Chez Nissan, nous sommes déterminés à préserver et développer la marque Mitsubishi Motors, et nous aiderons cette entreprise à surmonter les défis qu’elle rencontre, notamment à rétablir la confiance des consommateurs dans ses performances énergétiques.

Carlos Ghosn on the strategic alliance between Nissan</a> and <a href="https://twitter.com/hashtag/Mitsubishi?src=hash">#Mitsubishi</a> Motors | Read more: <a href="https://t.co/cVoA6bhDeQ">https://t.co/cVoA6bhDeQ</a> <a href="https://t.co/Qhs0PRSi6C">pic.twitter.com/Qhs0PRSi6C</a></p>&mdash; Renault-Nissan (TheAllianceRN) 12 mai 2016

Dans la cour des grands

Avec Mitsubishi, l’Alliance Renault-Nissan produira près de 10 millions de véhicules par an, presqu’autant que Toyota, numéro 1 mondial. Le PDG de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko s’en est félicité : “Je pense que cette alliance sera appréciée par les consommateurs, par nos partenaires en affaires, par nos actionnaires, et par nos employés, ainsi que par tous ceux que nous avons inquiétés.

Un embarrassant scandale

Les deux groupes étaient partenaires depuis 2011. C’est d’ailleurs Nissan qui avait découvert fin avril la fraude aux performances énergétiques sur les mini-voitures que lui livrait Mitsubishi.

Depuis, Mitsubishi a admis avoir utilisé des tests non-homologués au Japon depuis 1991. Tous ses modèles pourraient être concernés. Depuis le 20 avril, l’action Mitsubishi a plongé de 45% à Tokyo. Elle a rebondi de plus de 16% à l’annonce de la prise de participation de Nissan.

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