Après Genève, c’est à Vienne que se retrouvent Sergueï Lavrov et John Kerry pour se pencher sur le sort de la Syrie. Les deux chefs des diplomaties
Après Genève, c’est à Vienne que se retrouvent Sergueï Lavrov et John Kerry pour se pencher sur le sort de la Syrie. Les deux chefs des diplomaties russe et américaine sont devenus les piliers du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS).
Parmi les objectifs de ce groupe : accélérer la transition politique en Syrie, un point sur lequel bloquent les négociateurs qui ne parviennent décidément pas à fixer de calendrier.
“Cette transformation politique est nécessaire, car il n’y a pas d’avenir durable dans ce pays avec Assad, et c’est la raison pour laquelle nous devons commencer ici à Vienne, sous l‘égide de l’Organisation des Nations Unies, à discuter de la forme d’un éventuel gouvernement de transition et fixer le cap pour ce processus”, a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.
Une Syrie sans Bachar el Assad… Tous les pays représentés autour de la table ne souscrivent pas à cette perspective. Moscou et Téhéran, en particulier, apportent un appui militaire déterminant au pouvoir syrien sur le terrain.
Outre la transition politique, les grandes puissances se fixent pour objectif d’aboutir à une trêve durable en Syrie, et de permettre aux humanitaires de venir en aide à la population.
Avec AFP