Pour ce second tour de la présidentielle, les votes par correspondance ne sont pas encore dépouillés. Ce sont eux qui vont faire pencher la balance.
Ce qui se passe en Autriche, (...) eh bien c'est ce qui peut arriver en France
En Autriche, aucun candidat ne s’est risqué à proclamer sa victoire à l‘élection présidentielle ce dimanche soir. Pour départager Nobert Hofer, du parti d’extrême droite FPÖ, et Alexander van der Bellen, écologiste, il faudra attendre ce lundi car pour l’instant les deux candidats sont à quasi-égalité.
Les votes par correspondance, plus de 900.000, n’ont en effet pas encore été dépouillés.
Norbert Hofer va devoir prendre son mal en patience :
“Personne ne voulait vraiment que ça se passe comme ça. Nous voulions bien dormir ce soir, mais maintenant il faut attendre demain. C’est tellement serré. Je fais de la politique depuis longtemps mais je peux vous dire que je n’ai jamais vécu une soirée comme celle-là. Qui que soit le gagnant, il devra réunifier l’Autriche”.
Alexander van der Bellen :
“Ces quatorze derniers jours nous avons vu beaucoup de remous et de mouvement chez les électeurs. Des musiciens, des acteurs, d’autres gens de différentes professions, de différents milieux, ont commencé à me soutenir publiquement. Cela m’a beaucoup aidé et je leur en suis très reconnaissant.”
Le leader d’extrême droite est arrivé en tête du premier tour. S’il arrivait au pouvoir il serait le premier nationaliste radical à diriger un pays membre de l’Union européenne.
Mais les votes par correspondance, dont les résultats vont remonter cette nuit, sont habituellement favorables à la gauche.