En Autriche, l'extrême-droite lorgne déjà sur les élections législatives

En Autriche, l'extrême-droite lorgne déjà sur les élections législatives
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L’extrême droite plus forte que jamais en Autriche.

PUBLICITÉ

L’extrême droite plus forte que jamais en Autriche. Après la très courte victoire lundi du candidat écologiste Alexander Van der Bellen, le FPÖ, le Parti de la liberté, a réuni ses troupes ce mardi.

Objetif : capitaliser sur sa demie défaite (près d’un électeur sur deux a voté pour Norbert Hofer) et préparer l’avenir. Le FPÖ vise désormais le poste de Premier ministre (chancelier) aux prochaines élections législatives de 2018. Et entend bien répéter qu’il reste un parti fréquentable.

✏️Présidentielles en #Autriche: l'extrême droite repoussée de justesse vue par MonsieurKak</a> pour <a href="https://twitter.com/Lopinion_fr">Lopinion_frpic.twitter.com/aZbUk5MUeJ

— B3zero (@B3zero) 24 mai 2016

“Le FPÖ n’est pas un parti d’extrême-droite”, a souligné Norbert Hofer. “Si un parti d’extrême-droite avait concouru en Autriche, ce parti n’aurait sans doute obtenu que 2% des voix. C’est à peu près le pourcentage des fous. Nous, nous sommes un parti de centre-droit avec un grand sens de la responsabilité sociale.”

Durant sa campagne, Norbert Hofer a évité les sujets trop clivants. Il s’est contenté de surfer sur le rejet des réfugiés et sur les errances des Européens. 61% des Autrichiens estiment que le pays ne doit plus accueillir de migrants. En 2015 : 90 000 réfugiés ont été accueillis par l’Autriche, bien plus, en pourcentage par rapport à la population totale, que le nombre de réfugiés arrivés en Allemagne.

Avec AFP et Reuters

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Autriche : l'extrême droite européenne attend son heure

Autriche : le futur président Alexander Van der Bellen veut dépasser les divisions

Autriche : le professeur écolo Van der Bellen, rempart contre le FPÖ