Les dirigeants des sept plus grandes économies du monde sont au Japon à l’occasion du G7.
Les dirigeants des sept plus grandes économies du monde sont au Japon à l’occasion du G7.
Outre la question du terrorisme et de la crise migratoire, c’est la relance de l‘économie mondiale, particulièrement atone qui inquiète les pays les plus riches de la planète.
Au Japon, un sommet du G7 sous très haute surveillance, par notre envoyé spécial
pmtokyo</a> <a href="https://t.co/sRexBPr7k9">https://t.co/sRexBPr7k9</a></p>— Le Monde Inter (
lemonde_inter) 25 mai 2016
Pour relancer la machine, l’Italie et le Japon plaident notamment pour augmenter davantage les dépenses publiques.
Et en la matière le Japon a une longueur d’avance : “Comme vous le savez le Premier ministre du Japon a pris des mesures économiques qu’on appelle les Abenomics. Et je crois que ce programme pourrait s’appliquer à d’autres économies dans le monde”, a déclaré Kenko Sone, un conseiller du Premier ministre Japonais.
Mais cette relance par la dépense est loin de faire l’unanimité. Angela Merkel et David Cameron y sont fermement opposés.
Les Européens sont davantage unis dès qu’il s’agit de critiquer le dumping de la Chine dans le secteur de l’“acier”:http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/acier-la-production-mondiale-en-baisse-en-2015-apres-5-ans-de-hausse-25-01-2016-5483673.php.
“Je pense que nous avons un problème général en Europe au regard des surcapacités de la Chine, a indiqué Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Cela affecte tous nos pays et notamment les 22 pays de l’Union européenne qui produisent de l’acier. Et tous ces pays ont le droit de défendre leur industrie.”
La Chine, justement : deuxième économie mondiale, elle ne siège pas au G7. Mais il en a été beaucoup question : entre commerce et géopolitique, l’expansionisme chinois inquiète sérieusement ses voisins.
Que “le G7 s’occupe de ses propres affaires”, a répondu sèchement Pékin.
Avec AFP et Reuters