Avis aux nostalgiques.
Avis aux nostalgiques. Le dernier fabricant de magnétoscopes VHS dans le monde met fin à sa production. Le groupe japonais Funai Electric, seul sur ce créneau après le retrait de Panasonic en 2012, vient d’annoncer l’arrêt d’ici fin juillet de la production de ces appareils.
Le #magnetoscope tire sa révérence, le dernier constructeur annonce la fin de la production.https://t.co/Qmau9cZpXspic.twitter.com/FJRSEKuiLv
— Le Télégramme (@LeTelegramme) July 22, 2016
La fin d'une époque … #magnetoscope#oldschoolhttps://t.co/MLC7RoUphG
— Thomas Noël (@MaitreThoel) July 22, 2016
Soyez sympas, rembobinez: le #magnétoscope rejoint le rayon antiquités #AFPhttps://t.co/EeNr1uRma3
— Andrea Graells (@AndreaGraells) July 22, 2016
Le Japon produira ce mois-ci son dernier #magnetoscope. Hommage https://t.co/ofE8AcmgkJ via
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J_Lachasse) July 22, 2016
S’ils ont disparu de la plupart des foyers, Funai en a étonnamment vendu encore 750.000 l’an dernier, notamment aux Etats-Unis, rien cependant comparé aux 15 millions d’unités écoulées au début des années 2000.
Une révolution technologique et culturelle
Tout a commencé en 1956 quand Ampex, une jeune société californienne, présenta sous le nom VRX-1000 le premier appareil capable d’enregistrer des images sur une bande magnétique. “L‘évènement fit sensation”, peut-on lire sur le site de l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle), une agence de l’ONU basée à Genève. Mais du fait de son coût exorbitant (50.000 dollars américains de l‘époque), le magnétoscope était réservé aux professionnels de la télévision, contraints jusque-là de diffuser les émissions en direct.
Ce n’est que dans les années 1970 que les premiers produits accessibles au grand public – sortes de mallettes surmontées d’une fente de chargement pour insérer la cassette – firent leur apparition, permettant au téléspectateur de revisionner des programmes à sa guise.
Une bataille de formats s’engage alors entre le Betamax de Sony soutenu par Toshiba et d’autres firmes électroniques et le VHS (Video Home System), développé par un autre fabricant japonais, JVC. Si la qualité du Betamax était initialement jugée supérieure par les spécialistes, le VHS, qui avait l’avantage de proposer une durée d’enregistrement plus longue, à des tarifs plus abordables, remportera finalement la bataille.
Le magnétoscope révolutionne l’usage de la télévision dans les années 1970-80 avant de devenir culte. Il dominera sans partage les années 1980-90, avant d‘être éclipsé dans les années 2000 par le DVD, lui-même supplanté depuis par les vidéos sur internet.
Déjà enterré par beaucoup, il rejoint désormais le paradis des technologies obsolètes, où il retrouvera disquettes, et pellicules photo. Connaîtra-t-il le sort du vinyle, redevenu à la mode depuis quelques années ? Peu probable, estime Philippe Moati, en raison de la piètre qualité de l’image des VHS et du manque de commodité de l’appareil.
Avec AFP