Alors que le CIO a décidé de ne pas suspendre l'intégralité de l'équipe russe à cause du "système de dopage d'Etat", Vitaki Moutko assure que la majorité des sportifs ira à Rio.
PUBLICITÉLa Russie est “reconnaissante“ de la décision “objective“ du Comité international olympique (CIO).
Les quinze membres du CIO ont décidé dimanche d’autoriser la Russie (en ne suspendant pas son comité national olympique) à disputer les Jeux Olympiques de Rio qui débutent dans douze jours. Le CIO laisse le soin aux différentes Fédérations internationales de repêcher au cas par cas les athlètes jugés propres.
Cette décision intervient six jours après la publication du rapport McLaren, qui a démontré l’existence d’un “système de dopage d‘État“ de 2011 à août 2015, notamment pendant les JO de Sotchi, en 2014.
Le ministre des Sports, Vitali Mutko, évoque un défi pour les sportifs russes, mais se veut optimiste. Persuadé que la majorité de l‘équipe nationale pourra participer aux JO.
Le CIO n'exclut pas la Russie des JO de Rio https://t.co/sCNiUye33N
— L'ÉQUIPE (@lequipe) 24 juillet 2016
“C’est une décision très importante et il me semble c’est dans l’intérêt du monde sportif en général, pour son unité et l’unité de toute la famille olympique, a déclaré le ministre des Sports. Car le dopage est une malédiction à l‘échelle internationale. Ce n’est pas seulement un problème russe et il faut le combattre en mettant tous nos efforts en commun. Nous sommes prêts à collaborer de bonne foi avec le Comité internationale olympique et l’Agence mondiale antidopage, pour réformer tout le système antidopage.“
Personnage clé des Jeux d’hiver de Sotchi il y a deux ans et de la future Coupe du monde de football en Russie en 2018, Viktor Moutko est par ailleurs personnellement impliqué dans onze affaires de dopage dissimulés concernant des joueurs de football.
D’autres soupçons couvrent les JO de Sotchi et les Mondiaux d’athlétisme à Moscou en 2013, durant lesquels le Ministère des sports aurait demandé de “ne pas publier des résultats de contrôles positifs“.
Le ministre des Sports avait lui-même été interdit de Rio par le CIO.
avec AFP, L’Equipe