Migrants: l'Australie accepte de fermer le camp controversé de Manus

Migrants: l'Australie accepte de fermer le camp controversé de Manus
Tous droits réservés 
Par Claire Sergent avec AFP, REUTERS
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L’Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée se sont mis d’accord pour fermer le camp de rétention controversé de l‘île de Manus.

PUBLICITÉ

L’Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée se sont mis d’accord pour fermer le camp de rétention controversé de l‘île de Manus. Aucune date n’a encore été arrêtée. Le sort des 800 réfugiés de l‘île reste incertain.

Migrants: l'Australie souhaite fermer le camp controversé de Manus https://t.co/TtcLiHSrgFpic.twitter.com/UV9U7vTpi4

— L'Express (@LEXPRESS) 17 août 2016

En avril, la cour suprême papouasienne avait jugé “illégal et anticonstitutionnel” le placement par l’Australie de demandeurs d’asile dans ce camp.

Le gouvernement australien a déclaré que les réfugiés recevraient une aide pour rester en Papouasie ou pour retourner dans leur pays d’origine.

L’Australie a lancé, en 2013, l’opération “Frontières souveraines” pour décourager les réfugiés d’arriver par la mer en Australie. Tout migrant intercepté, alors qu’il tentait d’atteindre le pays par bateau, était envoyé en camp de détention. Des lieux où ils ont été victimes d’agressions et d’abus de toutes sortes , selon les rapports de plusieurs groupes de défense des droits de l’homme. Des associations de défense des droits de l’homme craignent la montée des tensions entre les résidents et les réfugiés à l’annonce de la fermeture du camp de Manus.

Des demandeurs d’asile affirment avoir été abusés, battus et volés par des résidents. La police papouasienne aurait arrêté deux personnes suite à ces attaques.

Partager cet articleDiscussion