La Russie n'utilisera plus de base iranienne pour frapper en Syrie

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Par Euronews
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Les avions russes ne décolleront plus de l’Iran pour mener des opérations en Syrie.

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Les avions russes ne décolleront plus de l’Iran pour mener des opérations en Syrie. Téhéran, qui a confirmé ce lundi que des raids avaient bien été menés de l’aérodrome iranien de Hamedan la semaine dernière, assure que l’opération est terminée.

Les appareils russes ont tous quitté le sol iranien, soutient l’ambassadeur de Russie à Téhéran. Les deux parties, alliées du régime de Bachar Al-Assad, n’excluent pas que des missions similaires soient menées à l’avenir.

Le ministère russe de la Défense a annoncé que des bombardiers Su-34 avaient décollé de Hamedan, au nord-ouest de l’Iran pour bombarder des cibles djihadistes en Syrie. Suite à ces déclarations, le ministre de la Défense iranien Hossein Dehghan dénonçait une volonté de la Russie de “se mettre en avant”, “sans considération” pour l’Iran. La Constitution iranienne interdit le stationnement de militaires étrangers sur son sol.

“Nous suivons cela de près”

L’arrêt de cette coopération a été accueillie avec précaution à Washington. “Je vous invite à demander aux gouvernements russe et iranien ce qui s’est vraiment passé” a déclaré aux journalistes le porte parole du département d’État américain Mark Toner, précisant que les États-Unis “suivaient cela de près”.

“Mis à part ce qu’on a vu dans différentes déclarations publiques et dans la presse, il n’est pas très clair pour nous que la Russie a définitivement arrêté d’utiliser cette base aérienne”, a affirmé Mark Toner.

Cette coopération inédite entre l’Iran et la Russie est un nouveau paramètre pour les États-Unis qui discutent depuis plusieurs semaines avec la Russie d’une éventuelle coopération militaire en Syrie contre les djihadistes de Daech.

“Il est possible qu’un accord soit trouvé avant la fin du mois, mais je ne peux pas affirmer que ce sera le cas”, a déclaré ce lundi le secrétaire d’État américain John Kerry au sujet de cette coopération. “Je ne dirais pas que je suis optimiste, mais je garde espoir”, a-t-il ajouté.

John Kerry a jugé “probable” une rencontre prochaine avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, précisant que cela dépendra de la situation dans les jours à venir.

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