La présidente brésilienne Dilma Rousseff a livré un vibrant plaidoyer lors de son procès en destitution devant le Sénat a Brasília.
Dilma Rousseff a livré un vibrant plaidoyer lors de son procès en destitution devant le Sénat a Brasília. La présidente, suspendue, a rejeté en bloc les accusations de “crime de responsabilité”, notamment de maquillage des comptes publics, dont elle fait l’objet. “J’ai respecté la loi et la Constitution”, a-t-elle insisté, ajoutant que ces accusations n‘étaient qu’un prétexte pour l‘écarter du pouvoir.
Dilma Rouseff a dénoncé, un “coup d’Etat en faveur d’un gouvernement usurpateur”. Elle a estimé que ce procès en destitution représentait une “menace pour la démocratie”, tout en rappelant les heures sombres de la dictature militaire qu’elle avait combattue
Le vote des sénateurs pourrait avoir lieu demain. La majorité des deux tiers est requise pour entraîner sa chute définitive. Dilma Rousseff serait alors officiellement remplacée par son ancien vice-président, Michel Temer