Qui a largué du gaz chloré sur un quartier rebelle d'Alep ?

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Par Euronews  avec AFP, Reuters
Qui a largué du gaz chloré sur un quartier rebelle d'Alep ?

Difficile de savoir vraiment ce qu’il s’est passé hier dans ce quartier rebelle d’Alep. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme affirme que le régime a largué des barils d’explosifs qui ont provoqué des suffocations, le gouvernement dément.
Selon certaines sources une personne serait morte, et plus de 100 ont été blessées par le gaz.

On a eu de nombreux cas de suffocation, notamment chez beaucoup d'enfants

“Le bombardement a causé de grandes destructions, et leurs barils contenaient du chlore, dit un témoin. On a eu de nombreux cas de suffocation, notamment chez beaucoup d’enfants. C’est plein de civils ici. Il n’y a pas de baraquements militaires.”

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement syrien est accusé d’avoir gazé sa population. Une commission d’enquête indépendante de l’ONU l’a déjà incriminé. Hasard du calendrier, hier justement c‘était l’heure du bilan pour les enquêteurs :
“Nous avons reçu des informations crédibles au sujet de l’utilisation de gaz chlorés à Sheikh Maqsoud, un faubourg d’Alep, particulièrement début avril, le 5, avec plusieurs personnes hospitalisées avec des symptômes d’inhalation de gaz chloré, a déclaré Vitit Muntarbhorn, membre de la commission d’enquête indépendante sur la Syrie. Nous enquêtons maintenant sur de nouvelles allégations sur l’usage d’armes chimiques, concernant particulièrement l’incident de août.”

Alliée de Damas, Moscou avait mis en doute un précédent rapport d’enquête de l’ONU. Si le régime est blâmé, une attaque au gaz moutarde est aussi imputée au groupe Etat islamique, fin août.