Nouveau blocage diplomatique sur la Syrie - Alep continue de sombrer

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Par Euronews
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Nouveau blocage à l’ONU hier sur le dossier syrien.

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Nouveau blocage à l’ONU hier sur le dossier syrien. Ce samedi, la Russie a d’abord opposé son véto à un texte français qui exigeait la cessation des bombardements sur la ville d’Alep. Un texte défendu par Jean-Marc Ayrault devant le conseil de Sécurité et qui a recueilli l’adhésion de onze de ses quinze membres. Le Vénézuela, comme la Russie, ont voté contre.

Face à nouveau veto russe sur #Syrie nous sommes + que jamais convaincus de la nécessité de limiter droit de veto lors d'atrocités de masse pic.twitter.com/5WDqU2×10Q

— La France à l'ONU (@franceonu) 8 octobre 2016

La fracture reste donc totale entre Russie et occidentaux sur les moyens, non pas de sortir de la crise, mais simplement de faire cesser la violence.

Matthew Rycroft, délégué britannique à l’ONU :
« Votre véto aujourd’hui, M. le président, n’a fait que confirmer ce que nous savons depuis longtemps. Les actions de la Russie ces dernières semaines montrent à quel point l’engagement de votre pays pour le processus de paix est creux ».

Vitali Tchourkine a ensuite proposé un texte sensiblement différent car ne mentionnant pas l’arrêt des raids aériens sur Alep. Le texte, cette fois, a été rejeté par les occidentaux.

La France a à nouveau dénoncé les « crimes de guerre » perpétrés par « le régime syrien et ses soutiens » contre des hôpitaux et des écoles à Alep, où 250.000 habitants sont assiégés depuis plus de deux mois.

Hanaa Singer travaille pour l’Unicef en Syrie :
« Dans l’est d’Alep, selon nos infos, à cause du manque de services et du manque d’infrastructures médicales, les docteurs ne peuvent pas s’occuper de tous les patients et des enfants sont laissés à leur sort et meurent… La violence doit cesser et une fois qu’elle aura cessé nous serons prêts à livrer de l’aide à la population de l’est d’Alep”.

L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait averti jeudi que si l’offensive actuelle se poursuivait, Alep-est serait totalement détruit d’ici janvier.

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