En Syrie, les accusations succèdent aux accusations.
En Syrie, les accusations succèdent aux accusations. Vidéo à l’appui, le ministère russe de la Défense assure détenir la preuve que les rebelles utilisent des armes chimiques à Alep. La deuxième ville de Syrie est toujours le théâtre de violents combats entre les rebelles et le régime, soutenu par Moscou. Des munitions d’artillerie, retrouvées au sud-ouest d’Alep – dans une zone reprise récemment par les forces syriennes – contiendraient des substances toxiques. Après un premier examen dans un laboratoire mobile, une analyse plus poussée sera menée en accord avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.
“Une analyse rapide des échantillons a montré que les munitions contiennent selon toute vraisemblance du gaz de chlore et du phosphore blanc”, affirme un expert russe dans cette vidéo.
Les rebelles ont réagi en démentant tout recours aux armes chimiques, et en assurant que seules les forces gouvernementales détenaient ce type d’armes.
Autre vidéo du jour dans cet inextricable conflit, des images rendues publiques par le régime syrien. Elles proviennent d’une caméra fixée sur le casque d’un combattant et montreraient des échanges de tirs entre membres du Front Fatah al-Cham, anciennement Front al-Nosra, un groupe lié à Al-Qaïda. Ces hommes se seraient longuement affrontés avant de comprendre qu’ils appartenaient au même camp.