En Syrie, des bus se dirigeant vers les villes d’Al-Foua et Kefraya assiégées par les rebelles ont été incendiés.
En Syrie, des bus se dirigeant vers les villes d’Al-Foua et Kefraya assiégées par les rebelles ont été incendiés. L’un des chauffeurs serait décédé. 1 500 personnes, les plus vulnérables, devaient pouvoir quitter ces villes chiites, en échange d’une reprise des évacuations d’Alep, suspendues depuis vendredi.
Leaked video of FatehAlsham (JabhatAlnusra) as they burned the buses.#A24pic.twitter.com/oAsZeqF7uI
— Aleppo24 (@24Aleppo) 18 décembre 2016
Vidéo fuitée de FatehAlsham (JabhatAlnusra) pendant qu’ils brûlent les bus
شاهد احراق الحافلات التي كانت ستدخل#كفريا_الفوعة لإجلاء الحالات الانسانية والجرحى#حلبpic.twitter.com/wybeEnkLQl
— Cohiba (@ogero99) 18 décembre 2016
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme basé à Londres accuse les groupes Ahrar al-Cham et Jabhat al-Nusra, anciennement affilié à Al-Qaïda, d’avoir mis le feu aux bus. Ils ne veulent pas transiger avec le régime, même si cela met en danger les habitants d’Alep-Est.
Rebels linked to al-Qaeda blamed for attacking buses involved in Aleppo evacuation deal https://t.co/mxr7yzraz5pic.twitter.com/eMgTtw2TKW
— Middle East Eye (@MiddleEastEye) 18 décembre 2016
Ils sont évacués en direction de la province d’Idleb contrôlée par les rebelles ou vers la Turquie.
Malgré cet incident, la télévision d‘état syrienne a annoncé ce dimanche après-midi que des bus transportant des combattants et leurs familles ont pu quitter le dernier quartier d’Alep-Est tenu par les rebelles. Des dizaines de milliers de personnes seraient encore prises au piège.
Samedi, des dizaines de camions chargés d’aide humanitaire sont entrés en Syrie. Ankara joue un rôle humanitaire crucial en accueillant environ trois millions de réfugiés sur son sol. Les ONG turques mettent en place un camp pour les évacués d’Alep, sur le sol syrien.