La tension monte depuis l'annulation en Allemagne de trois meetings de soutien au président Erdogan en vue du référendum turc du 16 avril. Un référendum qui mènerait à une extension des pouvoir
Les relations entre Ankara et Berlin se sont nettement tendues après l’annulation en Allemagne de trois meetings de soutien au président Erdogan en vue du référendum turc du 16 avril. Un référendum qui mènerait à une extension des pouvoirs présidentiels.
Berlin a tout simplement interdit toute manifestation visant à encourager les Turcs d’Allemagne à voter pour le oui. À la suite de l’Allemagne, c’est désormais le chancelier autrichien Christian Kern qui appelle l’Union européenne a empêcher la tenue de meetings politiques pro-Erdogan. Les Pays-Bas, quant à eux, réfléchissent à un moyen de les interdire.
Le président turc a vivement réagi, en déclarant au sujet de l’Allemagne : « Vos pratiques ne sont pas différentes de celles des nazis. Je pensais que l’Allemagne avait renoncé depuis longtemps à ces pratiques. Nous nous étions trompés. »