Coups, gaz lacrymogènes, morsures de chiens, chaussures ou vêtements confisqués en plein hiver...
Coups, gaz lacrymogènes, morsures de chiens, chaussures, vêtements confisqués en plein hiver… La police hongroise est accusée d’infliger des mauvais traitements “systématiques” et “routiniers” aux migrants qui tentent de se rendre illégalement en Hongrie, via la Serbie ou la Croatie.
#Serbia: We denounce the widespread violence on migrants and refugees at the Serbian/Hungarian border https://t.co/ayZOwqSA4tpic.twitter.com/ps30UFpvt6
— MSF International (@MSF) 9 mars 2017
L’accusation émane de l’ONG Médecins Sans Frontières qui s’appuie sur les témoignages de migrants, traités dans les centres de MSF, notamment à Belgrade :
“Il y a une multitude de plaintes de personnes qui disent avoir enduré des violences, qui ne laissent pas toujours de traces sur la peau. Au niveau des blessures physiques, nous avons des traces de coups, des contusions et, depuis le milieu de l’année dernière, des cas de morsures de chiens.”, souligne Momcilo Djurdjevic, docteur auprès de MSF.
La Hongrie a entamé la construction d’une deuxième clôture anti-migrants à sa frontière.
Par ailleurs, une “nouvelle loi:http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/07/2530975-hongrie-parlement-valide-placement-automatique-detention-tous-migrants.html prévoit la détention systématique de tous les demandeurs d’asile et des nouveaux arrivants et leur placement dans des zones de transit à la frontière, où ils pourraient être logés dans des conteneurs aménagés.
“The [Hungarian] police made me take my shoes off and stand in the snow for an hour”. This 29 y/o is one of many who’ve told the same story. pic.twitter.com/f6KA7JFQ0g
— MSF Sea (@MSF_Sea) 7 mars 2017
Avec AFP