Corée du Sud : la présidente destituée partie, un nouveau scrutin doit avoir lieu dans les 60 jours

Cette fois-ci, c’est vraiment fini… La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, destituée vendredi par la Cour constitutionnelle, une première dans l’histoire de cette jeune République, a rejoint dimanche soir son domicile privé, dans le sud de la capitale, Séoul. Elle y a été chaleureusement accueillie par plusieurs centaines de partisans.
L’Assemblée nationale avait voté sa destitution en décembre, en raison d’un scandale mêlant trafic d’influence et corruption au centre duquel se trouve une femme faisant office de confidente secrète, Choi Soon-Sil. Au point d‘être intervenue dans les affaires de l’Etat. Désormais privée de son immunité présidentielle, l’ex-cheffe de l’Etat devrait faire l’objet de poursuites judiciaires.
La page Park tournée prématurément, au bout de quatre ans, sous la pression populaire, le pays doit maintenant élire un nouveau président. Le scrutin doit se tenir dans les soixante jours. Des médias locaux ont avancé la date du 9 mai. Le grand favori des sondages, son opposant Moon Jae-In, a lancé un appel à l’unité pour faire entrer son pays
dans une “nouvelle histoire”.