Des milliers de civils fuient Mossoul… ou plutôt, ce qu’il reste de la deuxième ville d’Irak après plus de deux ans et demi d’occupation par le groupe Etat islamique (EI) et les affrontements de ces d
Des milliers de civils fuient Mossoul… ou plutôt, ce qu’il reste de la deuxième ville d’Irak après plus de deux ans et demi d’occupation par le groupe Etat islamique (EI) et les affrontements de ces derniers mois entre les djihadistes et les forces spéciales irakiennes, qui tentent de reconquérir les lieux.
Les Nations unies construisent des camps pour accueillir toujours plus de réfugiés, comme celui de Chamakor, à une
vingtaine de km de Mossoul. Plus de 6 000 personnes s’y trouvent actuellement. Des centaines d’autres doivent arriver. Et l’ONU prévoit la mise en place de deux autres camps. “Une quinzaine de personnes qui ont fui le district d’Al Mansour ont dû subir des tirs de snipers, témoigne Saad Mohamed. Elles ont dû courir en faisant des zigzags pour ne pas être touchées. Les djihadistes s’en fichent des femmes et des enfants.”
Juin 2014-mars 2017 : l’occupation de Mossoul par Daech arrive à son terme, si l’on en croit les déclarations de l’envoyé spécial américain auprès de la coalition : “EI est pris au piège, a-t-il déclaré. Le dernier accès encore libre à
la ville est coupé.” Mais des dizaines de milliers de civils sont encore bloqués dans la vieille ville.