83 de ces demandes ont été adressées à la Cour suprême, seule habilitée à juger ministres et parlementaires dans ce scandale de corruption à grande échelle qui éclabousse des proches du président par
83 de ces demandes ont été adressées à la Cour suprême, seule habilitée à juger ministres et parlementaires dans ce scandale de corruption à grande échelle qui éclabousse des proches du président par intérim Michel Temer, l’ancienne présidente, Dilma Rousseff, et son mentor Lula.
Luiz Inácio Lula da Silva, chef de l’Etat brésilien de 2003 à 2011, a lui été entendu mardi 14 mars par un tribunal qui l’accuse de tentative d’entrave à la justice.
“Depuis trois ans, je suis victime de ce que je qualifierais de massacre, affirme l’ex président. Je suis fatigué de voir des procureurs dirent qu’ils n’ont pas besoin de preuve, d’entendre des juges dire qu’ils n’ont pas besoin de preuve. J’ai confiance. Je veux des preuves ! Quelqu’un doit me dire quel crime j’ai commis et où je l’ai commis !”
Lula est également inculpé de corruption, blanchiment d’argent et trafic d’influence dans le scandale Petrobras.
Plusieurs cadres du géant du BTP Odebrecht ont révélé un vaste système de versement de pots-de-vin que les plus grandes entreprises du bâtiment avaient monté afin d’obtenir des marchés surfacturés pour la compagnie pétrolière nationale, Petrobras.