Une condamnation quasi unanime alors que le pacte avec Ankara a été signé il ya tout juste un an.
Le sort des milliers de migrants bloqués en Grèce depuis un an inquiète vivement les grandes ONG internationales. Elle tirent de nouveau la sonnette d’alarme
à quelques jours du premier anniversaire de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie.
Pacte UE-Turquie: lourd réquisitoire des ONG de défense des réfugiés https://t.co/65xURdOubvpic.twitter.com/guycKftin3
— Euractiv.fr (@Euractiv_FR) 17 mars 2017
Depuis la signature de ce pacte avec Ankara, tous les nouveaux migrants arrivés par les îles grecques sont censés être renvoyés en Turquie.
Mais en attendant leur expulsion, entre 9 000 et 14 000 personnes vivraient dans des conditions réellement inhumaines et dégradantes, notamment dans plusieurs îles grecques.
Alors que la situation reste explosive sur le terrain, les ONG rappellent que les mesures imposées à ces populations vulnérables constituent “un précédent dangereux” et violent le droit international de l’asile.
« Le pacte UE-Turquie joue à la roulette sur l’avenir des gens les plus vulnérables » https://t.co/d3nDOGQ0Hg
— Le Monde (@lemondefr) 17 mars 2017
En visite jeudi sur l‘île de Lesbos, le commissaire européen aux migrations a estimé pour sa part que la situation s‘était améliorée de manière significative dans les camps de
réfugiés (voir ici le dernier rapport de la Commission européenne).
Mais les autorités grecques ont surtout regretté la lenteur des autres pays européens à jouer le jeu concernant la répartition des réfugiés autorisés à rester dans l’Union européenne. A ce stade, 3730 réfugiés syriens ont été réinstallés dans 13 pays européens.
Avec Agences