Devant les bureaux de la police de Hong Kong, des leaders du “mouvement des parapluies”.
Devant les bureaux de la police de Hong Kong, des leaders du “mouvement des parapluies”. Ils sont neuf, et ils viennent d’apprendre qu’ils vont être inculpés pour avoir mené les manifestations pro-démocratie de 2014.
La plupart sont poursuivis pour trouble à l’ordre public, un délit passible de sept ans de prison.
“Aujourd’hui nous allons être arrêté et inculpés, explique l’un des prévenus, Benny Tai. Nous allons faire face à un long procès. Peu importe le résultat, nous n’abandonnerons pas. Nous n’abandonnerons jamais”.
Pourquoi une inculpation maintenant ? La décision coïncide en tout cas avec la désignation de la nouvelle chef du gouvernement de Hong Kong.
Hong Kong. Carrie Lam, le choix de Pékin https://t.co/f5G4VK5ofUpic.twitter.com/Uh7AUU0Qp8
— Courrier inter (@courrierinter) 27 mars 2017
Carrie Lam, la favorite de Pékin, a été choisie par un comité électoral piloté par la Chine. Elle prendra ses fonctions en juillet. Ces inculpations sont un message clair à ceux qui dénoncent des fraudes, et seraient tentés de troubler son intronisation.
Portée par Pékin, la nouvelle chef de l’exécutif de Hongkong veut rassembler En 2014, le “mouvement des parapluies” avait jeté dans les rues de Hong Kong des dizaines de milliers de personnes pendant plusieurs semaines : elles réclamaient un véritable suffrage universel pour cette élection de 2017.FChangy</a> <a href="https://t.co/O9DftJMChk">https://t.co/O9DftJMChk</a></p>— Adrien Le Gal (
adrikhm) 27 mars 2017