La Commission de renseignement du Sénat américain accuse le président russe en personne d’avoir ordonné une campagne de déstabilisation.
La Commission de renseignement du Sénat américain accuse le président russe en personne d’avoir ordonné une campagne de déstabilisation. Elle évoque une propagande “dopée aux stéroïdes”, véhiculée par des médias tels que Russia Today et Sputnik.
“Le président russe Vladimir Poutine a ordonné une campagne délibérée et minutieuse pour déstabiliser notre élection”, a déclaré le sénateur démocrate Mark Warner.
Pendant l’audition, des députés et des experts ont alerté du danger que le Kremlin tente de faire la même chose lors des élections en France et en Allemagne.
“Le Kremlin peut faire s’effondrer les démocraties, en franchissant deux étapes clés : un, la dissolution de l’Union européenne et deux, la dissolution de l’OTAN”, estime Clint Watts, chercheur au Foreign Policy Research Institute.
Quant à Vladimir Poutine, il répond sur le ton de l’humour quand on lui demande s’il a tenté d’influencer le résultat de l‘élection, même s’il se réfère ici au mauvais président.
“Lors d’un débat sur les impôts, je crois, Reagan a dit aux Américains `Lisez sur mes lèvres! Non !’ “, a-t-il ironisé lors d’un forum dans l’Arctique.
Les agences de renseignements américaines ont déjà affirmé être convaincues que Moscou a piraté les e-mails de leaders démocrates et qu’elle a orchestré la diffusion d’informations embarrassantes.
Michael Flynn, le conseiller de Donald Trump forcé de démissionner pour ses liens présumés avec la Russie, s’est dit prêt à témoigner en échange de son immunité.