Le président de la commission d’enquête internationale sur la Syrie a rendu vendredi ses premières conclusions après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun en…
Le président de la commission d’enquête internationale sur la Syrie a rendu vendredi ses premières conclusions après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun en Syrie.
Comme d’autres organisations, Paulo Pinheiro estime que des agents chimiques ont bien été ultilisés le 4 avril dans la province d’Idleb. Mais selon lui les victimes seraient surtout mortes après des blessures causées par des armes conventionnelles.
Quant à la responsabilité du régime de Bachar Al-Assad, le président de la commission d’enquête affirme ne pas pouvoir tirer de conclusion à ce stade.
Une hésitation à laquelle ne semble pas souscrire la France. Paris prétend au contraire disposer de preuves mettant en cause le régime syrien.
L’utilisation d’armes chimiques par Damas contre son peuple alimente les débats depuis des mois. Le journal Le Monde en a décortiqué les ressorts.
L’attaque chimique en Syrie au menu d’un entretien entre Moscou et Washington https://t.co/6nh1qFs24r
— Le Monde (@lemondefr) 22 avril 2017
Après l’attaque du 4 avril, Donald Trump a rebattu les cartes en ordonnant une attaque contre une base aérienne syrienne.
Depuis, la Russie, la Syrie et l’Iran réclament une nouvelle enquête indépendante.
Avec Agences