Il avait 40 ans et il était en phase dite d’acclimatation, avant de tenter de gravir, en mai, un sommet de l’Everest par une route encore jamais empruntée… L’alpiniste suisse Ueli Steck a fait une chu
Il avait 40 ans et il était en phase dite d’acclimatation, avant de tenter de gravir, en mai, un sommet de l’Everest par une route encore jamais empruntée… L’alpiniste suisse Ueli Steck a fait une chute mortelle dimanche matin. Les secours ont été appelés par d’autres alpinistes. Les circonstances de l’accident ne sont pas clairement établies. Il semble qu’il ait glissé sur une plaque de glace, selon le président de la Fédération d’alpinisme du Népal (NMA), Ang Tsering Sherpa.
Ueli Steck avait été surnommé la “machine suisse”, en raison du rythme, élevé, qu’il s’imposait lors de ses courses. Il avait plusieurs fois frôlé la mort, par exemple en 2013, lors de son ascension en 28 heures de la face sud de l’Annapurna. La même année, Steck et deux autres alpinistes occidentaux s‘étaient trouvés au centre d’une polémique après s‘être battus avec des sherpas en désaccord sur la technique à adopter pour l’ascension d’un sommet de l’Everest.
Il avait franchi les sommets les plus vertigineux de la planète. Il comptait néanmoins des détracteurs, qui lui reprochaient de n’avoir pas fourni de preuves, GPS ou photographiques, de certains de ses exploits. Ce à quoi il avait répondu : “Je fais tout cela pour moi avant tout. Il y a beaucoup de jalousie et il me faut l’accepter.”