Macron contre l'extrémisme, Le Pen contre la finance

Macron contre l'extrémisme, Le Pen contre la finance
Par Euronews  avec AFP

A J-6, Emmanuel Macron multiplie les commémorations contre l'extrémisme, et Marine Le Pen présente l'ancien banquier comme l'adversaire du peuple.

A moins d’une semaine de la présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen multiplient les attaques et les symboles. Après Oradour-sur-Glane, le candidat centriste a rendu hommage à Brahim Bouarram, tué par des militants proches de l’extrême-droite en 1995 en marge d’un rassemblement politique de Jean-Marie Le Pen.

“Avez-vous encore entendu les propos de la dirigeante du parti d’extrême-droite sur le Vel d’Hiv il y a quelques semaines ? Les racines sont bien là, elles sont vivaces. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Moi je n’oublierai rien et je me battrai jusqu’à la dernière seconde, non seulement contre le projet qu’elle porte, mais contre l’idée qu’elle a de la démocratie et de la République.”

Le leader de En Marche, accompagné de l’ex-maire de Paris, Bertrand Delanoë, et du fils de la victime, se présente comme un rempart à l’extrémisme.

A Villepinte en Seine-Saint-Denis, Marine Le Pen, elle, a attaqué son rival sur son passé de banquier, rappelant qu’en 2012 François Hollande avait fait de la finance son adversaire.

“Restez libre. Je vous appelle à la lucidité et au sursaut national. Ne donnez pas une voix à Mr Macron. Ne prolongez pas ce quinquennat indigne en vous laissant abusivement culpabiliser. Ne prolongez pas les souffrances d’un pays et d’un peuple qui n’en peuvent plus.”

Comme chaque 1er mai le Front national a rendu hommage à Jeanne d’Arc. A Paris, Jean Marie Le Pen, exclu du FN depuis deux ans, en froid avec sa fille, a appelé à la soutenir, mais du bout des lèvres.
Mais il a taclé l’adversaire de sa fille : “M. Macron fait la tournée des cimetières, c’est un mauvais présage pour lui”.

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