Présidentielle en Corée du Sud : tourner la page de la corruption

Les bureaux de vote ont ouvert tôt ce matin en Corée du Sud pour la présidentielle. Il s’agit de trouver un successeur à Madame Park, qu’un retentissant scandale de corruption a envoyé derrière les barreaux. Une participation record est attendue, de nombreux électeurs voulant exprimer leur colère sur l‘économie, et vis à vis des élites. Moon Jae-In, le candidat de centre-gauche, est le grand favori, avec 38% des intentions de vote. Cet ancien avocat spécialisé dans les droits de l’Homme prône un dialogue et un rapprochement avec l’ennemi nord-coréen.
Loin derrière, le centriste Ahn Cheol-Soo, est donné au coude-à-coude avec le conservateur Hong Joon-Pyo, issu du parti de la présidente destituée. Une victoire de M. Moon entraînerait une alternance après presque 10 ans de règne conservateur et signifierait un changement considérable de politique, vis-à-vis de Pyongyang et du protecteur américain. Les tensions ont rarement été aussi élevées sur la péninsule, le président Donald Trump a brandi la menace militaire, avant de se radoucir et évoquer une rencontre avec le dirigeant nord-coréen.Moon Jae-in aux portes du pouvoir en Corée du Sud — via
— La Matinale du Monde (@LaMatinale_M) 9 mai 2017LaMatinale_M</a> <a href="https://twitter.com/pmtokyo">
pmtokyohttps://t.co/IVAsR5cyDg
Le nouveau président sera investi mercredi.
Corée du Sud: les enjeux de l'élection présidentielle https://t.co/H4YY4Qm38dpic.twitter.com/AgGCNQ1SwD
— RFI (@RFI) 8 mai 2017
«En Corée du Sud, les citoyens sont des consommateurs plutôt que des électeurs», l’écrivain Kim Young-ha https://t.co/l7PGW5U5Xupic.twitter.com/JluXGANqVM
— Libération (@libe) 8 mai 2017