Le monde n’en a pas fini avec la cyberattaque la plus redoutable jamais menée. Après l’Europe et le continent américain, l’Asie a elle aussi été touchée durant le week-end et ce lundi. En Chine, au Japon et en Corée du Sud notamment, des entreprises ou des services gouvernementaux ont évoqué des dysfonctionnements dûs au logiciel de rançon Wannacry qui se propage via les emails. Parmi les sociétés affectées, le Chinois PetroChina ou le Japonais Hitachi.
La brèche dans le système Windows utilisée par les pirates peut être contrée en installant un correctif, mais à en croire le jeune chercheur britannique qui a permis de ralentir la propagation du virus en achetant le nom de domaine utilisé par son code informatique, les hackers pourraient revenir à la charge en changeant le code.
Ce logiciel malveillant verrouille les fichiers des utilisateurs et contraint ces derniers à payer une rançon en bitcoins pour en recouvrer l’usage.
Au total, plus de 200 000 victimes, comme le constructeur automobile Renault ou des hôpitaux britanniques, ont été affectés dans au moins 150 pays et les pertes sont d’ores et déjà estimées à plusieurs centaines de millions de dollars.
#Infographie La cybercriminalité mondiale a coûté 445 Mds de $ en 2016, via
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jeunesInhesj) 15 mai 2017