Onzième tir de missile nord-coréen en 2017

La Corée du Nord est à nouveau pointée du doigt pour avoir tiré un missile à moyenne portée ce dimanche : il s’agirait d’un Pukguksong-2 – alimenté par du combustible solide – ce qui permet une mise à feu immédiate.
Jusqu‘à présent, la plupart des missiles tirés par Pyongyang utilisaient du combustible liquide. Ce dernier nécessite un temps de ravitaillement plus long.
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
Ce onzième tir de l’année de Pyongyang a été vivement condamné par Séoul et par Tokyo, qui réclament un durcissement des sanctions.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence ce mardi.
“La Corée du Sud et les Etats-Unis estiment que Pyongyang a obtenu, grâce à ce tir, des données importantes pour la fiabilité de sa technologie balistique. Mais nous avons besoin de mener des vérifications supplémentaires pour savoir si elle peut assurer une rentrée stable de ses missiles dans l’atmosphère”, a indiqué Roh Jae-cheon, porte-parole de l‘état-major inter-armées sud-coréen.
Le deuxième tir de missile en une semaine
Le missile aurait parcouru 500 kilomètres environ avant de s’abîmer en mer du Japon.
Le Japon est, lui, décidé à imposer ses propres sanctions à la Corée du Nord. “Il faut bloquer les fonds et les technologies dont Pyongyang a besoin”, a déclaré le porte-parole du gouvernement.
La semaine dernière, le Nord avait lancé un autre missile sur 700 km. L’engin serait capable d’atteindre les bases américaines dans le Pacifique et d‘être muni d’une ogive nucléaire, d’après Pyongyang.