Etats-Unis : les patrons sur renseignement sur le gril

Les plus hauts responsables américains de la sécurité ont été auditionnés mercredi devant la commission du Renseignement du sénat.
Les parlementaires enquêtent sur l’ingérence russe durant la campagne présidentielle. Mais les deux principaux patrons du renseignement ont redoublé de prudence.
Ils affirment n’avoir subi aucune pression de la Maison Blanche pour orienter les enquêtes en cours en dépit des révélations récentes de la presse.
Mike Rogers, directeur de la NSA, l’agence d’espionnage américaine : “On ne m’a jamais ordonné de faire quoi que ce soit d’illégal, d’immoral, de non éthique ou d’inapproprié et, autant que je me souvienne, durant la même période, je ne me souviens pas d’avoir subi de pression pour le faire”.
L’influence de Moscou durant la campagne électorale est devenue une affaire d’Etat à Washington depuis l‘élection de Donald Trump. Un procureur spécial a d’ailleurs été nommé.
Jeudi, c’est James Comey, l’ancien patron du FBI, renvoyé récemment par Donald Trump, qui sera auditionné par les sénateurs.
Le sénat a déjà publié sa réponse écrite. Où il est question des pressions exercées par Donald Trump…sur James Comey.
James Comey confirme par écrit que Trump lui a demandé sa “loyauté” et de “dissiper le nuage“de l’enquête Russie/élections
— Jean-Bernard Cadier (@jbcadier) 7 juin 2017
Avec Agences