Le résultat de la droite au premier tour des législatives est nettement inférieur ce qu’elle ambitionnait : avec environ 20 % des suffrages, Les Républicains, alliés à l’UDI, restent le deuxième groupe à l’assemblée, mais ne conserveraient qu’environ 130 sièges
François Baroin, chef de fil des Républicains pour la campagne des législatives : “Nous disons à tous ceux qui se sont abstenus ou qui ont fait un choix différent au premier tour, à ceux qui ont exprimé un vote de colère, un vote d’exaspération, que notre pays attend des pouvoir équilibres et non concentrés dans un seul et même partie.”
Marine Le Pen est qualifiée pour le deuxième tour, mais avec 14 % de voix, le Front national recule de sept points par rapport à son score du premier tour de la présidentielle.
Marine Le Pen, présidente du Front national : “Il faut à l’Assemblée de veritables deputés d’opposition à la poltique catastrophique que nous prepare Emmanuel Macron. Il s’apprete en effet à se livrer à un véritable saccage du droit du travail qui va jeter des millions de salariés dans la précarité sans rien apporter aux entreprises.
Le Parti socialiste s’effondre à environ à 10 % et son chef, Jean-Christophe Cambadélis, est battu dès le premier tour à Paris face à Mounir Mahjoubi, le benjamin du gouvernement Macron.
Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du Parti socialiste : “Le premier tour des élections législatives est également marqué par le recul sans précèdent de la gauche dans son ensemble et notamment du Parti socialiste. Je vous appelle à vous mobiliser au second tour pour donner à la gauche et au PS les moyens de vous défendre.”
Quant à Jean-Luc Mélenchon, il est qualifié à Marseille au deuxième tour face à Corinne Versini, la candidate En marche, mais son parti tombe à 11 % de voix, plus de 8 points de moins que son résultat d’avril dernier.