Le Qatar bénéficie d’un léger sursis, après le report de deux jours de l’ultimatum fixé par ses voisins sunnites, qui devait expirer ce dimanche soir. Un report souhaité par le médiateur koweïtien. L‘émirat gazier, isolé depuis près d’un mois, est accusé de rapprochement avec l’Iran et de financer le terrorisme. Doha doit se prononcer sur une liste de demandes, perçues comme une atteinte à la souveraineté de l’Etat.
“Le Qatar n’est pas un pays qui se fera avaler par qui que ce soit”, a déclaré le ministre de la défense qatarien Khalid bin Mohammed al-Attiyah. “Nous nous tenons prêts à défendre notre pays. J’espère que nous n’aurons pas à effectuer une intervention militaire, mais nous sommes toujours prêts. Nous sommes là pour défendre notre pays”.
Crise du Golfe : l’ultimatum fixé au Qatar a été prolongé de 48 heures https://t.co/rAZFx0X21D
— Le Monde (@lemondefr) 3 juillet 2017
Parmi ces demandes formulées par les états sunnites, la fermeture d’une base militaire turque au Qatar et celle de la chaîne al Jazeera. Les ministres des affaires étrangères d’Egypte, d’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et de Bahrein réclamentdoivent se réuinir au Caire ce mercredi.