Un accord Doha-Washington contre le financement du terrorisme

Un accord Doha-Washington contre le financement du terrorisme
Par Euronews

Le Qatar se rapproche des Etats-Unis, après sa mise au ban par ses voisins sunnites. L’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l’Egypte et Bahreïn l’accusent d’apporter son soutien à des groupes extrémistes et d’entretenir des liens étroits avec l’Iran. Ils ont émis une liste de treize mesures à laquelle Doha devait se plier, selon eux, mais en vain. Ils demandaient notamment la fermeture de la chaîne Al-Jazeera et celle d’une base militaire turque sur le sol qatarien, mais Doha a refusé d’obtempérer, y voyant une atteitne à sa souveraineté. L‘émirat gazier a signé ce mardi un accord sur la lutte contre le financement du terrorisme avec Rex Tillerson. Le secrétaire d’Etat américain s’est rendu dans le royaume chiite dans le cadre d’une tournée dans le Golfe, afin de trouver une issue diplomatique à cette crise.

“C’est à la lumière des accusations formulées contre le Qatar par les quatre pays qui le mettent à l’index, que le Qatar devient le premier pays à signer un programme avec les Etats-Unis pour lutter contre le financement du terrorisme”, a déclaré le ministre des affaires étrangères du Qatar, le cheikh Mohammed Ben Abderrahmane al-Thani, “et nous exhortons les pays qui nous imposent un blocus à prendre part à cette intiative.

Depuis le 5 juin dernier, les voisins sunnites du Qatar et l’Egypte interdisent leur espace aérien à l‘émirat, dont les ressortissants ont été contraints de quitter ces pays. Ils ont aussi imposé une série de sanctions économiques, qui obligent Doha à s’approvisionner en denrées alilmentaires auprès de l’Iran et de la Turquie.


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