Alors que les négociations sur le Brexit patinent, Theresa May a réitéré sa volonté d'obtenir le meilleur accord possible avec l'UE. Mais pas à n'importe quel prix.
Alors que les négociations sur le Brexit patinent, Theresa May a réitéré devant les députés britanniques sa volonté de tout faire pour obtenir le meilleur accord possible avec l’Union européenne. Mais la Première ministre dit aussi se préparer à la possibilité d’un “no deal”, un scénario rejeté en bloc par l’opposition travailliste.
“Vous n’entrez pas dans les négociations avec la position défendue par le Parti travailliste et le Parti national écossais. Car leur refus d’un “no deal” signifie qu’ils sont prêts à accepter un accord à n’importe quel prix pour le contribuable britannique, quel que soit le préjudice pour notre économie. Nous ne ferons pas cela”, a martelé Theresa May.
Négociateurs britanniques et européens évoquent « quelques avancées » dans les discussions, sur le statut des citoyens européens ou sur la frontière entre les deux Irlande. Moins en revanche sur la question du financement. Bruxelles réclame à Londres la “facture du divorce” :
“Nous devons être très clairs. Il faut parler argent. Comme l’a dit Mme Thatcher il y a 30,40 ans, nous avons besoin de récupérer notre argent, C’est important pour nous”, insiste Antonio Tajani, le président du Parlement européen.
Theresa May et Jean-Claude Juncker se retrouvent ce jeudi pour un sommet européen consacré au Brexit. Mais Bruxelles dit ne pas s’attendre à une percée significative dans les négociations.