Des habitants de Floride ne veulent pas des suprémacistes, et le font savoir. Ce jeudi, plusieurs centaines de manifestants sont venus dénoncer la présence de l’une des figures du mouvement d’extrême-droite, Richard Spencer, qui tenait un discours à l’université de Gainesville. Celui-là même qui menait le cortège des néonazis à Charlottesville au mois d’août, lorsqu’une militante antiraciste a été tuée par l’un de ses sympathisants, qui a foncé dans la foule. Richard Spencer reste un nom qui suscite la polémique.
« Je respecte leur liberté de parole et le premier amendement », affirme un manifestant, « mais je pense qu’il est important de montrer que nous ne tolérons pas ce type de propos ».
“On ne va pas supporter ces horreurs », lance un autre. « Ce n’est pas tolérable. On a déjà battu les Nazis. Pourquoi les gens viendraient donc les soutenir ? ».
Le gouverneur de Floride a décrété l‘état d’urgence, afin de mobiliser d’importants moyens policiers. Aux abords du campus, la circulation a été bloquée et le dispositif de sécurité renforcé.
Discours avorté d’un suprémaciste blanc à Gainesville sous haute sécurité, par
— AFPUSA (@AFPusa) 20 octobre 2017leilatxu</a> et <a href="https://twitter.com/ElodieMazein?ref_src=twsrc%5Etfw">
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