Guterres salue "l'héroïsme" des Casques bleus en Centrafrique

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Par Euronews
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Le secrétaire général de l'ONU est en visite dans une RCA qui s'engouffre chaque jour dans la violence.

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Antonio Guterres tire la sonnette d’alarme en Centrafrique, un pays emporté chaque jour un peu plus par la violence. C’est la première visite du Secrétaire général de l’ONU à une mission de maintien de la paix.

Dans la capitale Bangui, première étape d’une visite de quatre jours, le secrétaire général de l’ONU a rendu hommage aux 12 500 casques bleus de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine), régulièrement pris pour cible par les milices armées qui se partagent le territoire.

Nous devons nous assurer que le monde considère à sa juste valeur la contribution héroïque des soldats de la paix, qui protègent les civils dans des conditions parfois extrêmement difficiles, comme celle qui nous fait face en République centrafricaine“, a déclaré le Portugais après s‘être recueilli devant un monument dédié aux casques bleus tombés en mission.

Antonio Guterres avait auparavant rendu visite à des soldats blessés la semaine dernière dans un village du sud du pays, où ils sont intervenus après un nouveau massacre.

Une crise profonde

Un Centrafricain sur cinq a fui les combats entre les rebelles anti-Balaka et la coalition Séléka, qui s‘était emparée du pouvoir en 2013. Face à la catastrophe, François Hollande déclenchait alors l’opération Sangaris, visant à désarmer les deux parties.

Depuis le départ des soldats français il y a tout juste un an, les tueries s’enchaînent dans le sud-est et le centre du pays, sur fond de représailles entre groupes ethniques et religieux.

Le gouvernement ne contrôlerait plus que 20 % du territoire. Les ONG n’ont d’autre choix que de quitter les lieux, malgré la situation humanitaire critique.

L’ONU, qui a récemment évoqué des signes avant-coureurs de génocide, attend du Conseil de sécurité qu’il valide l’envoi de 900 caques bleus supplémentaires dans le pays qu’elle considère être le moins développé de la planète.

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