Mugabe fait de la résistance

Au centre de cette image Robert Mugabe vendredi lors d’une cérémonie de remise de diplômes universitaires à Harare. C’est la première apparition publique du président du Zimbabwe depuis le coup de force de l’armée cette semaine. Le chef de l’Etat, 93 ans, au pouvoir depuis trente-sept ans, s’accroche à son statut de président. Il s’est entretenu jeudi avec le chef d‘état-major de l’armée et a refusé de démissionner.
Mais les discussions sur son avenir politique se poursuivent au sein même de son prop re parti, la Zanu-PF qui doit se réunir aujourd’hui et pourrait le destituer ce week-end.
Au même moment, l’ancien vice-président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, dont l‘éviction a provoqué le coup de force de l’armée, est rentré au pays. La destitution probable de Mugabe pourrait jouer en sa faveur. Son circule avec insistance pour diriger la transition qui s’ouvrirait en cas de départ de Mugabe. Surnommé le “crocodile” pour son caractère impitoyable il a longtemps été en tête de la course à la présidentielle. Il avait promis de revenir dans son pays pour diriger la Zanu-PF et n’a jamais renoncé à succéder au plus vieux président en exercice au monde.
De “héros de l’indépendance” à dictateur sanguinaire.
— Brut FR (@brutofficiel) 16 novembre 2017
C’est Robert Mugabe, président du Zimbabwe. pic.twitter.com/Lqx8hprQHf