Saad Hariri restera Premier ministre du Liban si le Hezbollah affiche sa neutralité dans les conflits régionaux.
Saad Hariri maintient la pression sur le Hezbollah. Il souhaite rester Premier ministre mais dit ne pouvoir le faire que si le puissant parti chiite pro-iranien Hezbollah fait preuve de neutralité, s'il ne s'ingère plus dans les affaires d'autres pays arabes. "Si l'Iran et le Hezbollah acceptent le nouvel équilibre" qu'il propose, il restera en fonction. Dans le cas contraire, il partira.
*** "Le Liban ne peut résoudre une affaire comme le Hezbollah qui une affaire régionale, parce que le Hezbollah est au Liban, en Syrie, en Irak, partout et c'est à cause de l'Iran. C'est une solution politique régionale qui doit être trouvée."***
Revenant sur sa démission surprise le 4 novembre, Saad Hariri a assuré avoir voulu provoquer un "choc" auprès des Libanais. Il a répété avoir pris cette décision de son propre chef, et non sous la contrainte de l'Arabie saoudite. Il estime que sa vie est toujours menacée en raison de sa politique très dure contre les extrêmistes et sa position tout aussi ferme contre le régime syrien.
Son séjour prolongé en Arabie saoudite avait alimenté les spéculations sur une interdiction de voyage imposée par Ryad...