L’accord conclu ce vendredi signe la fin du début des négociations sur le Brexit.
Il aura fallu 8 mois aux négociateurs pour arriver au bout de cette première phase des discussions.
C‘était pourtant censé être la partie la plus facile selon les mots du président du Conseil européen, Donald Tusk.
L‘étape suivante qui porte sur la future relation entre Londres et Bruxelles promet donc d‘être longue et compliquée.
D’autant plus que deux clans s’affrontent dans le camp européen.
Ceux qui estiment que le Brexit est déjà suffisamment pénible pour tous. Et ceux qui veulent faire payer le prix fort aux Britanniques.
Selon une source européenne, c’est le cas de l’Allemagne mais aussi de la France qui veut toutefois garder des liens privilégiés avec Londres en matière de sécurité et de défense.
Pour respecter le timing officiel, les négociateur doivent boucler un accord global pour octobre 2018. Ce qui devrait laisser le temps aux différents parlements d’avaliser le texte et faire du Brexit une réalité le 29 mars 2019.