Les deux professionnels, qui travaillent pour Reuters, ont été interpellés le 12 décembre dernier alors qu'ils enquêtaient sur la persécution des Rohingyas dans l'état Rakhine.
C'est la première fois que leurs proches ont pu à nouveau les voir depuis leur arrestation. Deux journalistes comparaissaient ce mercredi devant un tribunal de Rangoun, en Birmanie.
Wa Lone et Kyaw Soe Oo ont été interpellés il y a deux semaines et détenus au secret, sans contact avec l'extérieur ni information sur leur lieu de détention. Ils seront incarcérés pour au moins 15 jours supplémentaires.
Les autorités birmanes les accusent d'avoir violé le secret national et d'être en possession de documents sensibles.
Les deux journalistes disent ne pas avoir subi de mauvais traitements. Ils ont été arrêtés le 12 décembre dernier, alors qu'ils enquêtaient pour Reuters sur la répression des Rohingyas dans l'état Rakhine, au nord-ouest du pays. Ils encourent quatorze années de prison. Une nouvelle audience est prévue le 10 janvier prochain.
D'après Reporters Sans Frontières, la Birmanie pointe au 131e rang mondial de son classement 2017 de la liberté de la Presse. Malgré la constitution d'un gouvernement civil en 2010, la liberté d'expression reste fortement menacée dans le pays.